4 mai 2006
La direction du PS et/avec Ségolène....
François Rebsamen, numéro deux du PS et bras droit de François Hollande, s'est dit hier prêt à aider la présidente de Poitou-Charentes. Chaque jour qui passe apporte à Ségolène Royal son lot de ralliements à sa candidature. Est-ce le signe avant-coureur d'un basculement du Parti socialiste en sa faveur ? «Elle part de zéro», raille un membre de la direction socialiste qui rappelle que la présidente de Poitou-Charentes n'a jamais structuré de «courant» au sein du parti. Il en vient à s'étonner : compte tenu de la force de sa popularité, la présidente de Poitou-Charentes aurait pu imaginer un engouement plus important, croit-il pouvoir affirmer. Les tentatives de relativisation des rivaux de Royal n'enlèvent rien aux déclarations des uns et des autres. Hier, c'est le numéro deux du parti François Rebsamen, bras droit de François Hollande, qui a promis d'aider Ségolène Royal «à éviter les obstacles qu'on ne manquera pas de lui tendre». «La gauche a retrouvé espoir à travers Ségolène Royal, a-t-il déclaré sur i-télévision. Si elle va au bout de son chemin, je serai à ses côtés.» Presqu'au même moment, sur RTL, l'ancien premier ministre Pierre Mauroy confiait sa «sympathie» pour la présidente de Poitou-Charentes. «Le phénomène Ségolène Royal ne peut que servir» le PS, a-t-il ajouté. Prudent, Mauroy a toutefois précisé son soutien au premier secrétaire François Hollande. Il a ajouté qu'il annoncerait «en septembre» quelle candidature à la présidentielle il soutiendra. «Candidats au suicide» Les responsables socialistes sont de plus en plus nombreux à ne plus écarter la possibilité d'une candidature Royal. Ainsi le député européen Gilles Savary : dans Sud-Ouest, il a confié son «intérêt» pour ce qu'elle incarne. Il a ajouté : «Je n'entends pas participer à l'offensive contre Ségolène par laquelle le Parti socialiste est capable de se tirer une balle dans le pied.» Tous les courants du PS affichent des pertes en ligne. Les socialistes, élus ou militants, veulent gagner, peu importe avec qui. «Dans un parti d'élus, beaucoup cherchent et chercheront le ou la mieux placé de manière, disons, flexible», estime l'ancien ministre et partisan fervent de Jospin, Claude Allègre, dans le Nouvel Observateur. Désormais, Ségolène Royal est sommée de faire ses preuves. Pour un ancien ministre, il s'agit de «darwinisme politique». «Il faut des étapes pour sélectionner un candidat», explique-t-il. Pour cette raison, il est favorable à l'organisation de débats entre les différents candidats. Malgré les réticences de Royal et de la direction de Hollande à les organiser, les partisans de Fabius et Strauss-Kahn pensent pouvoir les obtenir, quitte à voter ensemble dans les instances socialistes. Si les déclarations de sympathie sont nombreuses en faveur de Royal, les critiques sont régulières aussi. Le week-end dernier, le député des Landes Henri Emmanuelli s'est montré sévère. Feignant de s'interroger sur la place des «slogans» en politique, il a pris comme exemple celui de Ségolène Royal, «désir d'avenir». «Je n'ai rien contre, mais mis à part les candidats au suicide, je ne connais personne qui n'ait pas de désir d'avenir», a-t-il ironisé. Mais critiquer Royal est devenu un exercice ardu au PS, comme le regrette le patron de la fédération du Pas-de-Calais, Serge Janquin : «J'ai beaucoup d'estime pour elle, mais dès qu'on lui dit quelque chose, elle monte sur ses grands chevaux en disant «oh les machos.» François Rebsamen, numéro deux du PS et bras droit de François Hollande, s'est dit hier prêt à aider la présidente de Poitou-Charentes. Chaque jour qui passe apporte à Ségolène Royal son lot de ralliements à sa candidature. Est-ce le signe avant-coureur d'un basculement du Parti socialiste en sa faveur ? «Elle part de zéro», raille un membre de la direction socialiste qui rappelle que la présidente de Poitou-Charentes n'a jamais structuré de «courant» au sein du parti. Il en vient à s'étonner : compte tenu de la force de sa popularité, la présidente de Poitou-Charentes aurait pu imaginer un engouement plus important, croit-il pouvoir affirmer. Les tentatives de relativisation des rivaux de Royal n'enlèvent rien aux déclarations des uns et des autres. Hier, c'est le numéro deux du parti François Rebsamen, bras droit de François Hollande, qui a promis d'aider Ségolène Royal «à éviter les obstacles qu'on ne manquera pas de lui tendre». «La gauche a retrouvé espoir à travers Ségolène Royal, a-t-il déclaré sur i-télévision. Si elle va au bout de son chemin, je serai à ses côtés.» Presqu'au même moment, sur RTL, l'ancien premier ministre Pierre Mauroy confiait sa «sympathie» pour la présidente de Poitou-Charentes. «Le phénomène Ségolène Royal ne peut que servir» le PS, a-t-il ajouté. Prudent, Mauroy a toutefois précisé son soutien au premier secrétaire François Hollande. Il a ajouté qu'il annoncerait «en septembre» quelle candidature à la présidentielle il soutiendra.
Publicité
Commentaires
N