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LA VOIE "ROYAL"
8 juillet 2006

Royal vante le «jeu collectif» autour d'un «chef d'équipe»

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La présidente de Poitou-Charentes s'est rendue hier en Gironde, où elle s'est livrée à une comparaison du jeu des Bleus et du fonctionnement du PS.

Poursuivant son tour de France des régions, Ségolène Royal a fait hier escale en Gironde. Au lendemain de la qualification des Bleus pour la finale de la Coupe du monde, Ségolène Royal s'est livrée à une critique implicite de son parti en faisant valoir l'esprit d'équipe des hommes de Raymond Domenech.

La scène s'est déroulée à Talence, dans l'agglomération bordelaise, à la permanence de Gilles Savary, député européen, un ancien fabiusien devenu son principal soutien en Gironde. Ségolène Royal y a déjeuné avec une quarantaine de sympathisants animateurs des comités locaux de Désirs d'avenir, son association de soutien. André Grèze, chargé de la coordination des «royalistes», se félicite d'avoir recueilli en trois mois plus de six cents signatures de sympathisants extérieurs au parti. «On sent une vraie envie de renouveau, de parler de politique autrement», estime André Grèze, qui vient de prendre sa retraite de permanent de la fédération socialiste de Gironde, à dominante fabiusienne. Ségolène Royal vante alors les vertus des Bleus : «Il y a un immense respect entre les joueurs, il n'y a pas de jalousie entre eux. Il y a des talents individuels qui se respectent les uns les autres, mis au service d'une dynamique collective. Chacun est à son poste, ils ne cherchent pas à se piétiner les uns les autres. Tous ces talents individuels sont mis au service d'un jeu collectif. Lorsque la bataille est engagée, tout le monde joue sa partition avec un chef d'équipe.»

Au programme de cette visite aquitaine, les deux sujets qui font l'actualité sociale dans le département : la crise viticole et les licenciements à la Sogerma.

«Une décentralisation sans peur et sans reproche»

En début de matinée, la présidente de Poitou-Charentes s'est rendue à la cave coopérative Les Côteaux d'Albret, à Mesterrieux, petit village de l'Entre-deux-Mers où les viticulteurs subissent la crise de plein fouet. Plus de deux cents viticulteurs l'attendaient pour «un entretien franc, cordial, avec des échanges strictement professionnels», selon Bernard Gorioux, patron de la cave coopérative, qui l'a trouvée «très à l'écoute, sans certitudes ni solutions préfabriquées». Ségolène Royal a été perçue de façon d'autant plus positive par les viticulteurs qu'elle leur a affirmé sa conviction qu'il n'y a pas incompatibilité entre «lutter contre l'alcoolisme et promouvoir le vin de qualité».

Arrivée en retard au conseil régional d'Aquitaine, où l'attendait Alain Rousset (PS), son «patron» en tant que président de l'Association des régions de France, elle a eu avec lui un entretien privé dont l'ordre du jour officiel ne comporte que des sujets interrégionaux intéressant le Poitou-Charentes et l'Aquitaine. Tous deux se retrouvent au moins sur un point : la critique de «la décentralisation mal faite, qui a fait l'impasse sur les transferts de ressources et demande une clarification plus claire des compétences», selon Ségolène Royal. Elle prône «une décentralisation sans peur et sans reproche», avant de rejoindre les syndicats du secteur aéronautique pour évoquer les problèmes de

la Sogerma. La

journée s'est terminée par une réunion publique à Martignas, commune dont l'activité principale dépend de l'aéronautique et des activités spatiales.

Céline Edwards-Vuillet . Publié le 07 juillet 2006 - Le Figaro

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