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LA VOIE "ROYAL"
13 juillet 2006

REUNION DU COMITE DESIRS D’AVENIR 06

Chaise

Mercredi 28 juin 2006

Plus de cinquante personnes se sont réunies à l’invitation du Comité dans la « petite » (… bien trop petite !) salle que la Fédération PS des Alpes-Maritimes avait mise à notre disposition ce jour là.

Lors de notre première rencontre, le 5 avril 2006, nous étions 11 réunis dans cette même « petite » salle de la Fédé.

La deuxième réunion, le 4 mai, nous étions une petite vingtaine pour un débat convivial, rue Blacas à Nice.

Pour la troisième, Patrick Mennucci, conseiller de Ségolène Royal, chargé de l’organisation de tous ses déplacements, nous a fait l’honneur de sa présence. Presque 60 personnes étaient venues l’écouter nous parler de notre candidate favorite.

Avant chacune de nos rencontres, un léger stress s’empare de nous : combien serons-nous cette fois-ci ? Parviendrons-nous à mobiliser, à maintenir la motivation jusqu’au dépôt officiels des candidatures … fin septembre ?

Pour notre quatrième réunion, la dernière avant la coupure des vacances, environ 50 personnes se pressent dans la « petite » salle de la Fédé ! Nous sommes ravis, c’est une réussite. Ce soir-là cette salle où nous avions commencé à 11, est beaucoup trop exigüe. Tout le monde ne pourra pas y entrer…  La chaleur est suffocante et pourtant tout le monde reste et les débats seront riches et enthousiastes. Nous retrouvons avec autant de plaisir les fidèles du début et les nouveaux qui viennent enrichir par leurs idées et leurs réflexions le travail de notre Comité.

La phase que nous venons de vivre a été à la fois très facile, mais aussi un peu complexe.

Ce fut une période facile, puisque la campagne n’a pas vraiment commencé. Même si depuis le début les attaques n’ont pas manqué, ce ne sont que de légères égratignures par rapport à ce qu’elles laissent présager lorsque les hostilités seront officiellement ouvertes … De plus, l’engouement a été croissant et les soutiens se sont manifestés de façon spontanée. Le travail des « militants » aura été facile de ce côté-là.

C’était une phase très complexe aussi, puisque Ségolène Royal n’étant pas officiellement candidate, aucune action particulière n’est préconisée. Notre marge de manœuvre est limitée. Notre objectif se résumera à rassembler et fédérer le maximum de personnes et de soutiens sans aucun moyen particulier. Notre seul moyen de communication sera notre blog «La Voie Royal».

A ce jour, environ 300 personnes nous ont contactés ou ont laissé leurs coordonnées pour participer à l’action de notre Comité.

Le bilan du Comité à ce jour :

-     4 réunions organisées depuis le 25 avril 2006

-   7 Elus du département ont officiellement rejoint le Comité : Frédérique GREGOIRE-CONCAS, Marc CONCAS, Marc ORSATTI, Antoine DAMIANI, Pierre BONNET, Tony RAYE

-    165 inscriptions sur le blog

-    120 inscriptions par un autre moyen

A l’instar de ce qui a été initié par Ségolène Royal, notamment par l’Association Désirs d’Avenir, les débats sont participatifs. La parole est ouverte, chacun peut s’exprimer librement sur ses motivations et ses attentes.

Le Comité est ouvert à tous, adhérents PS ou non. Les non adhérents sont d’ailleurs les plus nombreux, ils finissent par le devenir en comprenant très vite que la première bataille de Ségolène Royal se livrerait au sein du Parti Socialiste et que chacune de leur voix allait compter. Ils ne veulent pas laisser passer cette chance.

Ce mercredi 28 juin, tous ceux qui le souhaitaient se sont exprimés sur les raisons du soutien à Ségolène Royal.

Certains évoquent son discours. Cette façon de s’exprimer si différente, qui interpelle. Son discours est apprécié pour son pragmatisme, son réalisme, sa lucidité, sa franchise, une parole délestée des faux-semblants et sans langue de bois. Sa liberté de parole surprend et séduit.

D’autres apprécient que ces paroles soient en phase avec ces actes et suivent de près ce qu’elle entreprend dans la Région qu’elle préside.

D’autres encore, soulignent son courage. Elle affronte avec dignité toutes les attaques dont elle est la cible. Elle avance, elle continue, elle persévère avec audace et détermination. Son parcours politique est pris en exemple, notamment puisqu’elle est allée conquérir des « terres » vendéennes jugées imprenables… puis une Région détenue par le 1er Ministre de l’époque. Etonnante !

Enfin la discussion vient sur ses idées. Là aussi elle étonne, et dérange parfois. Mais sans hésitation elle affronte et assume. Elle avance sur des sujets jusqu’à là tabou où « réservés » à la droite (sécurité, 35 h, homosexualité, …) Elle a le mérite de contraindre les autres responsables politiques à se positionner. Elle déstabilise la droite, mais aussi la gauche jusqu’à présent engoncée dans un discours formaté. Dans la salle on apprécie à l’unanimité.

Elle évolue, elle réfléchit, elle écoute, elle cherche, elle s’ouvre …

Le projet du PS est évoqué. Il ressort de la discussion qu’il ne doit pas enfermer celle (ou celui) qui sera désigné(e) pour le porter. Il doit être une base de travail, un support. Il doit rester un socle. Pour certains, le projet n’est pas l’essentiel. Ce qui est intéressant chez Ségolène Royal, c’est qu’elle s’élève au dessus de l’éternel et languissant débat d’idées, si souvent éloigné de la réalité quotidienne.

Avant de conclure, je vous rappelle le calendrier des prochaines échéances importantes :

-         Dépôt des candidatures : 23 septembre 2006

-         Vote des militants : 16 novembre 2006

Il est prévu des réunions à l’Ouest du département dès la rentrée en collaboration étroite avec Marc ORSATTI.

Frédérique GREGOIRE prévoit d’organiser avec Olivier TAFANELLI, une réunion sur le thème de l’environnement avec un intervenant éminent en la matière.

Olivier TAFANELLI  participe pour les Alpes-Maritimes, au projet de « Segosphère » initié par Thomas HOLLANDE.

Ce soir là, la chaleur est écrasante, et il faut bien terminer.

Nous finirons par notre « traditionnel » petit pique-nique, le vin rosé bien frais nous apportera la note de bonne humeur qui sied si bien à toutes les veilles de vacances.

Pour ma part, je tiens particulièrement à vous remercier toutes et tous pour votre présence et votre participation active à l’action du Comité.

J’espère vous retrouver tous plein d’énergie à la rentrée pour une nouvelle phase qui s’annonce d’ores et déjà … INTENSE !

nice_beach

BONNES VACANCES A TOUS !

Valérie NUCERA

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Commentaires
B
Si les détracteurs ou adversaires (exclusivement de droite, bien sûr) de Ségolène Royal en sont réduits à s'intéresser au nom porté par les personnes qui la soutiennent, nous pouvons légitimement nous interroger sur le bien fondé de leur opposition. <br /> Je pense que, justement, c'est bien sur les idées que les oppositions ou tout au moins les désaccords se construisent aujourd'hui. Proposer un projet politique, au sens noble du terme, consiste en la définition d'une ligne de conduite pour une Nation, sur un long terme (et souvent au delà de l'échelle humaine). Elle se nourrit d'expériences de terrain, de recherches, d'analyses, d'échanges, de regards vers les autres et ne peut seulement être un agrégat de solutions plus ou moins définies à des situations vécues par une partie de la population au quotidien. Penser que le débat d'idées serait inutile voire paralysant pour l'action au quotidien constitue une négation des valeurs démocratiques (et paradoxalement de la démocratie participative tellement chère à Ségolène Royal). Cette attitude consiste à dire...."nous nous savons, nous définissons, nous appliquerons car nous avons raison"...oups!. <br /> Il n'y a jamais eu de solutions faciles à des problèmes compliqués.
H
Ségolène Royal veut se faire un prénom….<br /> <br /> ….quand d’autres rêvent de se faire un nom !<br /> <br /> <br /> <br /> Le cas de Mme Ségolène Royal est assez singulier. <br /> <br /> En général, les hommes politiques qui se veulent (ou se croient) importants rêvent que leur nom de famille serve de signalétique à un courant politique voire pour les plus immodestes/ambitieux d’entre eux à une école de pensée….immortelle, au minimum post-mortem.<br /> Or, en l’espèce, la femme politique Ségolène Royal aspire à ce que ses partisans se reconnaissent dans l’appellation de Ségoléniens plutôt que de Royalistes. <br /> Sacrilège !<br /> <br /> Cette préférence pour le prénom passe, en effet, pour une bizarrerie voire, aux yeux de ses détracteurs et commentateurs patentés, pour une erreur stratégique. Elle pourrait lui coûter la présidentielle. Ni plus ni moins ! <br /> <br /> Ils lui adressent, en fait, deux critiques : l’une formelle, l’autre fondamentale. <br /> Selon la première, l’usage perpétuel du prénom relève d’une forme d’infantilisme. En clair, on utilise le prénom de quelqu’un qui n’est pas encore devenu adulte ou de quelqu’un que l’on a du mal à considérer comme tel.<br /> Selon la seconde, les Français qui continuent à réifier « inconsciemment » la fonction présidentielle préfèreraient confier les rênes du pouvoir à une personnalité de stature royale qui entend gouverner tel un monarque omniscient plutôt qu’à un Président-citoyen adepte d’une prétendue et fragile démocratie participative, illusoire et incertaine au demeurant. <br /> A leurs yeux, Ségolène prendrait un risque inutile alors que Mme Royal aurait toute légitimité pour incarner « la » Monarque dont les Français, républicains de façade, rêvent secrètement. <br /> <br /> Ces critiques appellent les remarques suivantes :<br /> <br /> - Premièrement à l’approche d’une élection présidentielle, et dans le champ médiatique, tous les débats, même les plus improbables, sont possibles. Pas même celui de son éventuel mariage avec François ne nous est/sera épargné. Pour la petite histoire (inventée…), si l’on en croit ces intellectuels de papiers, ses porte-robes, parité oblige, s’appelleront des franciscains.<br /> <br /> - Deuxièmement, plutôt que de chercher à comprendre pourquoi Ségolène Royal souhaite que ses partisans se nomment (et non prénomment) Ségoléniens plutôt que Royalistes, toutes les interprétations, même les plus saugrenues, sont possibles. <br /> A quand d’ailleurs l’interprétation pseudo-freudienne qui consiste à faire du contenu d’un désir nié/refoulé la vérité de celui-ci ! <br /> <br /> Auquel cas, le vrai désir (celui que Ségolène refoulerait/nierait/oblitèrerait) réside dans son « secret » désir de se réapproprier son origine royale. Son désir (celui qu’elle se cache sauf dans ses nuits) serait, dès lors, de se faire élire pour régner en reine…mère. La preuve, et certains le clament déjà haut et fort, Ségolène programme de nous materner. Ces analyses « rigoureuses », si l’en est, butent toutefois sur la question de savoir si elle agira plutôt en despote éclairée ou en une forme dévoyée/achevée de celle-ci : la « tyranne » illuminée.<br /> <br /> Sans commentaires ! Même pas les vôtres….<br /> <br /> C’est pourquoi, au lieu de nous satisfaire de ces délires interprétatifs ou de chercher à les tordre, missions impossibles s’il en est (quitte à être freudien autant retenir le conseil de celui qui toute sa vie durant a invité ses lecteurs à, en toutes circonstances, limiter/freiner leur raison… toujours prompte à délirer plutôt qu’à raisonner), il nous faut en rire, vivre avec (encore que !) et revenir à l’essentiel.<br /> <br /> <br /> Quel est-il ?<br /> <br /> A nos yeux, si Ségolène Royal a proposé à ses partisans de se faire appeler Ségoléniens, c’est pour les prémunir des inutiles caricatures et des vaines polémiques que connaît le paysage politique, le pays où toutes les bassesses (même les plus basses/viles) sont permises. <br /> <br /> Il fallait donc éviter que les Ségoléniens se voient affubler du sobriquet de Royalistes. <br /> <br /> Et ce, non pas car il en irait de son désir, mais parce qu’il en irait de celui de ses détracteurs/adversaires/ennemis.<br /> <br /> C’est donc par sagesse et non par refoulement, inexpérience ou désir de perdre qu’elle a fait ce choix.<br /> <br /> Dans les temps à venir, nous (les Ségoléniens) devrons déjà tellement affronter de débats « fondamentaux » qu’il nous apparaît inutile d’en subir un de cet ordre.<br /> <br /> Pour preuve que ces/nos craintes sont toutes sauf infondées, il suffit d’imaginer ce qu’auraient dit/pensé/inventé ceux qui aujourd’hui se gaussent de la voir fonder une famille sur la base de son prénom. <br /> <br /> Gageons qu’ils auraient été les premiers à lui tomber dessus si, d’aventure, elle avait, autour d’elle, constitué une « garde royale » !<br /> <br /> Pascal Heisserer. <br /> <br /> http://pheisserer.org<br />
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