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LA VOIE "ROYAL"
4 janvier 2007

L'Education, la formation, l'accès à l'emploi et le pacte avec la jeunesse

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Nous avons, il y a quelques semaines, connu un excellent débat sur l'excellence environnementale et le co-développement dont vous pouvez retrouver la synthèse sur ce blog.

Les membres du Comité Désirs d'Avenir 06 ont désormais choisi de travailler sur le thème :

L'Education, la formation, l'accès à l'emploi et le pacte avec la jeunesse

Vous pouvez tous nous faire part de vos contributions, avis, propositions pour ce second débat participatif.

Vous pouvez vous exprimez directement sur le blog, ou nous envoyer un mail : segoleneausud@orange.fr

Toutes les contributions seront retenues afin de préparer la synthèse qui sera adressée à Ségolène Royal par la voie de Désirs d'Avenir National.

Une réunion pour les Alpes-Maritimes aura lieu le vendredi 12 janvier 2007 à Carros

Salle des Plans à 19h30

A VOS CLAVIERS !

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Commentaires
G
J'ai assisté hier 12 janvier au débat participatif organisé à Carros sur l'éducation et la formation.<br /> <br /> Je l'ai trouvé très intéressant, présentant des points de vue variés et des propositions qui, espérons-le, seront reprises dans le projet du PS.<br /> <br /> Pour ma part, n'ayant pu intervenir par manque de temps, je m'empresse de vous livrer ici quelques réflexions basées sur mon expérience personnelle. Nouvel adhérent au PS (Nice) mais sympathisant de toujours, je suis nouveau retraité de l'éducation nationale. J'ai eu la chance de faire pratiquement toute ma carrière dans le réseau culturel français à l'étranger (instituts et centre culturels au Chili, Finlande, Arabie Saoudite, Canada et Espagne). <br /> J'ai beaucoup travaillé dans la coopération éducative avec ces pays, notamment pour l'exportation de "modèles" pédagogiques français très prisés à l'étranger. Pour en citer quelques-uns : l'école maternelle, l'enseignement des mathématiques, les méthodes actives (type école Freinet), etc... On peut dire que beaucoup de pays nous envient notre école, sa qualité, son organisation, ses valeurs (la laïcité). <br /> <br /> Et pourtant, et pourtant, on parle beaucoup en France de la crise de notre système qui, malgré les réformes (ZEP)reste très inégalitaire : on donne plus à ceux qui, déjà bien pourvus, sont de toute façon assurés de s'en sortir(classes préparatoires, grandes écoles) et pas assez aux plus démunis qui n'ont pas le soutien d'un milieu familial porteur. Le résultat : trop d'élèves quittent l'école sans qualification, venant grossir le chômage des jeunes. Par ailleurs, les résultats globaux ne sont pas aussi bons qu'ils devraient l'être compte tenu de l'importance du budget de l'éducation nationale. Les rapports PISA de l'OCDE placent la France loin derrière la Finlande, la Corée et le Japon pour les performances des élèves en mathématiques, en sciences et en lecture.<br /> <br /> Notre système doit certainement être réformé pour mieux répondre aux conditions actuelles de la société française et aux défis de la mondialisation. Pour ce faire, pourquoi ne pas s'inspirer justement des systèmes étrangers <br /> qui semblent mieux réussir que le nôtre, au moins dans certains domaines (traitement des élèves en difficulté,incivilités à l'école, relations élèves-profs, relations avec les parents, organisation de l'enseignement, <br /> rythmes scolaires, etc...) ? Je le répète, il ne s'agit pas de copier mais d'adapter à notre système des solutions qui ont fait leurs preuves ailleurs.
N
Je rajouterais simplement...que l'instruction civique c'est au primaire + au collège,<br /> <br /> + défendre la philosphie en terminale (je serais personnellement favorable à la philo dés la première qu'il s'agisse des élèves ayant choisi des filières littéraires et (paradoxalement) a fortiori scientifiques...cf tous les problèmes d'éthiques qoulevés par les nouvelles technologies),<br /> <br /> et puis aussi peut-être laisser aux enfants le droit à l'ennui...(notamment entre 11h30 et 13h30)...certains enfants ont besoin de se défouler, d'avoir plein d'activités et puis d'autres moins...respectons les rythmes de vie de l'enfant....Permettre au niveau de l'Etat une réflexion sur les rythmes de vie de l'enfant, développer comme celà existait via le ministère de la jeunesse et des sports une véritable politique d'aménagement du temps de l'enfant et du jeune....Nous avons les experts (notamment le chronobiologiste Montagner), il faut y remettre les moyens.<br /> <br /> COncernant l'ennui...pour l'anecdocte...c'est à ce moment là que l'enfant découvre toute l'atractivité de la lecture ....voire de la méditation...(et oui même tout petit)...<br /> Pas le temps de relire, j'espère que ce n'est pas top décousu.
D
Je persiste et signe sur la priorité qui doit être donnée à l'éducation des enfants:l'Ecole.<br /> Acquisition de savoirs nombreux (comme autrefois)<br /> Leçons de "choses" et travaux pratiques à l'appui<br /> Morale et Instruction civique (CM1/CM2)- Sports.<br /> Jeux de rôles - Comédie. Poêmes- Récitations.<br /> Les enfants ont une capacité énorme à apprendre :<br /> ex: Un enfant qui apprend le piano à 6 ans en plus de sa scolarité parvient à conjuguer deux activités "alphabétiques". (Connaissez vous un enfant qui progresse en piano et pas à l'école?)<br /> Soutien des enfants en difficulté étude gratuite<br /> A 11 ans,lecture, écriture doivent être ancrées.<br /> Le Collège aurait pour objectif Perfectionnement des savoirs, et surtout développement de la méthodologie, réflexion, capacités d'analyse et synthèse et créativité/ innovation, découverte de l'Entreprise et des Services Publics.<br /> L'Ecole va promouvoir une vraie égalité des enfants pour leur devenir et concourrir à la prévention de l'échec, peut être éviter la marginalisation du futur adolescent et renforcer le sentiment de citoyenneté.<br /> Daniel
B
Je suis très loin d'être un "spécialiste" de l'éducation, et l'époque de ma scolarité est très très loin dans le temps..<br /> Celle de mes enfants s'éloigne!<br /> Juste quelques remarques:<br /> Que l'école donne à tous une bonne culture générale, c'est parfait, mais qui apprends à nos enfants les connaissances utiles au monde actuel ?<br /> Ils sortent du lycée au niveau Bac.en sachant faire une dissertation. Mais qui leur apprend à faire un courrier à une administration ou à un employeur??<br /> Ils ont étudié le théâtre classique, mais qui leur apprend à critiquer un film ou une émission de télévision???<br /> Qui leur apprendra leurs droits de consommateurs dans leur future vie courante....<br /> Etc...etc..<br /> Pour tout cela, je trouverai utile, entre autres,que les enseignants aient une expérience professionnelle autre que l'école et les bancs de l'I.U.F.M. Ou des Facs.<br /> Que l'école soit une vraie école de la vie et non pas le monde clos qu'il a toujours été.<br /> (J'aimerai bien assister à la réunion de Carros, mais, malheureusement, je fini de travailler trop tard.)
P
Nathalie a dit : "le seul problème c'est qu'elle ne peut être excellente que dans certaines familles...." => cela est très réducteur. De la même manière, on ne peut prétendre que l'école obtient d'excellents résultats, malheureusement. Je pense que les familles qui font le choix d'instruire leurs enfants le font au moins aussi bien que l'Education nationale ; on peut même remarquer que peu d'enfants instruits en famille font l'objet d'une injonction de scolarisation pour faute de progression dans les savoirs acquis, alors que les élèves redoublants sont nombreux (ou l'étaient à l'époque où cela n'était pas politiquement incorrect). <br /> L'instruction en famille revêt des formes très diverses, et les savoirs peuvent être acquis sans avoir forcément recours à un précepteur de la trempe de JJ Rousseau ;-) grâce, notamment, aux technologies nouvelles et aux nombreux ouvrages et documents dont regorgent les bibliothèques et les musées (quand on ne va pas à l'école on dispose de beaucoup plus de temps pour fréquenter les bibliothèques, médiathèques et musées ;-) et bien souvent pour un prix abordable même aux petits budgets ;-) ). <br /> Je précise que je ne suis pas contre l'école de la République, mais je reste ouverte à toutes les formes d'instruction qui permettent à chaque enfant d'apprendre, à chaque individu de s'instruire, car dans un monde pluriel on ne peut limiter les savoirs qu'à une source. La diversité nous rend plus riches intérieurement, et les différences nous rendent plus tolérants. <br /> Concernant votre post sur les enfants de moins de trois ans, je suis particulièrement perplexe. Vous citez bien des personnes et des possibilités, mais il me semble que vous oubliez une possibilité : les parents ne peuvent-ils plus être considérer comme des personnes souhaitant s'occuper de leur tout petit enfant ? Je vais donner un exemple caricatural, mais peut-être pas très faux : une assistante maternelle serait plus qualifiée qu'une mère pour s'occuper d'un tout petit. Ainsi, lorsque son enfant atteint l'âge de 2, 6 ou 12 mois, l'assistante maternelle le confie à une crêche (ou une assistante maternelle) pour pouvoir reprendre son activité professionnelle. Je dis que je caricature, mais j'ai déjà rencontré cette situation, n'est-elle pas ubuesque ? Beaucoup de professionnels impliqués dans le développement psycho-affectif de la petite enfance déclarent que la collectivisation précoce n'est pas si bénéfique. Par ailleurs, collectivisation n'est pas synonyme de socialisation. Un individu ne peut-il avoir une vie sociale que s'il vit en établissement ? Que dire des adultes qui ne travaillent pas dans une collectivité (les professions libérales, les artisans) ? Sont-ils coupés du monde, seuls dans leur coin, sans vie sociale ? Discuter avec une personne à la boulangerie, discuter avec des personnes lors d'une sortie en groupe, n'est-ce pas avoir une vie sociale ? Il y a de nombreuses occasions tout au long de la journée de rencontrer d'autres personnes, avec ou sans un parent à ses côtés.<br /> Pour en revenir à l'accès à l'emploi, il me semble qu'il est plus facile de se déterminer dans ses choix lorsque l'on peut suivre ses intérêts et découvrir ses affinités. L'instruction en famille permet de laisser suffisamment de temps à l'enfant pour se connaître et asseoir sa personnalité. Elle laisse plus de temps pour faire des stages en entreprises, et donc s'essayer à divers métiers avant d'arrêter un choix.
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