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LA VOIE "ROYAL"
29 octobre 2007

Victoire de Cristina Kirchner en Argentine

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Réaction de Ségolène Royal - 29/10/07

SEGOGRIS

Je suis heureuse de vivre en direct et de saluer la victoire de Cristina Kirchner dès le premier tour de cette élection présidentielle qui marque, je le crois, une date historique dans ce grand pays qu’est l’Argentine, cher au coeur de beaucoup de Français.

Une femme volontaire, déterminée, y est aujourd’hui élue à la magistrature suprême. Je salue son courage car je sais combien, sous toutes les latitudes, c’est toujours plus dur pour les femmes. Elles sont, dans le monde, encore très peu nombreuses à exercer des fonctions de premier plan.

Les électeurs argentins, en accordant leur confiance à celle que tous, ici, appellent Cristina, confirment que leur pays est un des laboratoires de notre modernité.

Un pays qui a su reprendre ses affaires en main alors que les dogmes néo-libéraux lui avaient fait tant de mal.

Un pays qui a su retrouver par lui-même le chemin de la croissance, et qui saura, s’il le veut, en partager équitablement les fruits.

Un pays qui, en élisant une femme, donne au monde une belle leçon d’égalité.

Michelle au Chili, Cristina en Argentine: après l’épreuve des dictatures et la consolidation de la démocratie, voici venu le temps d’un partage plus égal des responsabilités gouvernementales entre les hommes et les femmes.

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Commentaires
L
...Hillary l'an prochain, je l'éspère...
N
Je n'aurais pas voté pour Margharet Tatcher, toute femme soit-elle.
N
«Je n’ai pas peur de la mort.» Trois heures après l’attentat qui a tué au moins 133 personnes et blessé 400 autres, l’ex-Premier ministre du Pakistan Benazir Bhutto a déclaré qu’elle avait eu «énormément de chance» de ne pas être touchée par l’explosion des deux bombes près du cortège<br /> «Quelques minutes avant les explosions, je suis descendue à l’intérieur du camion pour relire le discours politique que je devais prononcer plus tard. J’étais protégée par les parois blindées du camion et c’est ce qui m’a sauvée», a raconté Benazir Bhutto à un journaliste de Paris-Match à Karachi.<br /> <br /> «Je sais exactement qui veut me tuer. Ce sont les dignitaires de l’ancien régime du général Mohamad Zia ul-Haq (1977-1988), qui sont aujourd’hui derrière l’extrémisme et le fanatisme», a déclaré Benazir Bhutto à l’hebdomadaire Paris Match.<br /> <br /> L’ex-Premier ministre du Pakistan âgée de 54 ans dit vivre avec «la douleur de l’assassinat de (son) père et de (ses) frères». Le père de Benazir Bhutto, l’ex-Premier ministre Zulfiqar Ali Bhutto, avait été renversé en 1977 par le général Zia, puis exécuté deux ans plus tard.<br /> <br /> Malgré tout «elle restera au Pakistan, elle ne partira pas, elle est déterminée», a assuré à l’AFP un sénateur de son Parti du peuple pakistanais (PPP), Safdar Abbasi. «Notre combat pour la démocratie va continuer. Nous allons participer aux élections», a-t-il poursuivi, en référence aux législatives prévues mi-janvier.<br /> <br /> «Je sais qu’à chaque fois que j’annoncerai mon intention d’organiser une grande réunion politique, avance Benazir Bhutto, le gouvernement va désormais me répondre : “Il y a des kamikazes à vos meetings, le risque est trop grand”. Mais ce qui s’est passé est de sa faute, car il n’a pas été capable de prévenir cette tragédie.»<br /> <br /> Le président Pervez Musharraf, qui a pris le pouvoir il y a huit ans par un coup d’Etat sans violence et négocie depuis plusieurs mois un partage du pouvoir avec elle, lui a présenté ses condoléances pour les personnes tuées mais lui a demandé de ne pas «commencer à accuser les uns et les autres». Benazir Bhutto et les autorités disaient redouter un attentat à la suite de menaces brandies dans la presse par un commandant de combattants islamistes proches des talibans et d’Al-Qaeda, présents dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.<br /> <br /> L’attentat suicide de jeudi est le plus meurtrier de l’histoire du Pakistan. Selon le Dr Seemi Jamali, du grand hôpital Jinnah de Karachi, «le nombre de tués va augmenter». La police, qui a assuré avoir retrouvé la tête arrachée du kamikaze présumé, privilégie la piste des terroristes islamistes.<br /> <br /> Autre femme....<br /> <br /> Mais aussi Margharet Tatcher, Golda Meir, Indira Ghandi<br /> <br /> Les femmes accèdent progressivement à la sphère publique. C'est une évolution tranquille mais inéluctable des choses.<br /> <br /> Sans oublier, venue d'une époque lointaine, ma préférée...Cléopâtre qui, si elle avait été écoutée par César puis Marc Antoine aurait certainement changé la face du monde. A lire avec un immense plaisir...Les mémoires de Cléopâtre de Georges Michèle
M
Certes Garibaldo, certes ! Vous avez raison, on ne peut que vous dire, : vous avez raison. Mais, l'Argentine n'est pas la France.<br /> <br /> Et puis, à force de dire "c'est pas parce que c'est une femme", on en oublie que précisemment "trop peu de femmes...". <br /> <br /> On en "oublierait" presque, à force, que ce sont des évènements si rares. Pourquoi vouloir toujours minimiser cette réalité. Si ce n'était pas si rare, on n'en parlerait pas de la sorte.<br /> <br /> Mais évidemment, comme vous si Sarkozy avait été femme je n'aurais pas davantage voté pour lui !<br /> <br /> Ce n'est pas ainsi que je perçois le sens de ce message.
L
Heureuse, je suis Heureuse, si Heureuse, chaque fois que la démocratie s'autorise le progrès, s'accorde le droit de se redécouvrir, se permet de se redéfinir ; <br /> <br /> très personnellement, je suis particulièrement touchée, chaque fois qu'une femme brise avec éclat les froides chaines de determinismes culturellement infligés, et je ne peux m'empêcher, en même temps, d'avoir une pensée émue pour toutes ces femmes victimes de violences, toutes celles qui taisent leurs douloureuses amertumes dans un désarroi solitaire...<br /> <br /> ...puis "je fais le rêve" comme disait M.Luther King...
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